Relevés dans une interview donnée récemment à un magazine féminin ces mots que je cite de mémoire:
Cela reste tabou mais pour nombre de femmes, ce face à face exclusif avec l'enfant n'est pas épanouissant mais ça on ne le sait jamais avant et quand on le découvre, on n'ose pas le dire. Pour beaucoup, il y a ce vide, cet ennui. Elles ont besoin de rencontres, d'échanges avec leurs collègues. Le travail n'est pas que source d'aliénation, il est aussi une formidable béquille.
J'ai eu trois enfants, voulus et aimés mais je me reconnais parfaitement dans cette réflexion d'Elisabeth Badinter. J'ai assumé ce constat et fait à chaque naissance le choix de retravailler très vite. Sans craindre la réprobation de mon entourage ou de la société. J'aimerais que cela soit possible à mes deux filles si elles devaient avoir le même désir.
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